css.ch

Les hôpitaux sont un facteur économique régional

L’activité économique des hôpitaux profite à de nombreuses entreprises de la région et des régions voisines. En outre, les hôpitaux garantissent les performances des personnes actives et limitent les absences.

Silvan Fischer, chef de projet chez BAK Economics AG

19. février 2021

La contribution du domaine de la santé au produit intérieur brut a fortement augmenté pendant les dernières décennies. Cependant, le poids économique de ce secteur ne repose pas uniquement sur sa valeur ajoutée. Dans une étude approfondie mandatée par les hôpitaux de Suisse du Nord-ouest, BAK Economics a également examiné l’impact indirect et les effets catalytiques des établissements hospitaliers.

Bénéfices pour le tissu économique régional

Outre une contribution directe à la valeur ajoutée de 1790 millions de francs, les hôpitaux de Suisse du Nord-ouest achètent des prestations préalables pour un montant total de 724 millions de francs (2017). Ces prestations sous forme de mandats profitent à grand nombre d’entreprises. Selon les calculs de BAK Economics, la grande majorité des effets indirects produits par les hôpitaux restent en Suisse (94 %), et même environ un tiers dans la région concernée (34 %). Ainsi, le tissu économique régional en bénéficie largement dans les domaines de l’entretien et des réparations, de l’informatique, des charges des produits alimentaires et de ménage. Les prestations préalables des hôpitaux représentent un montant important non seulement en Suisse du Nord-ouest mais aussi dans tout le pays. En effet, elles se montent à un total de 8,6 milliards de francs pour les hôpitaux helvétiques, et même à 16,8 milliards pour le domaine de la santé dans son ensemble (2017).

Autres effets économiques

Aux effets économiques de la production de prestations hospitalières s’ajoute aussi l’impact économique de la mise à disposition de ces prestations. Ces effets catalytiques sont difficilement mesurables. Ainsi, des collaborateurs en bonne santé sont plus performants et, grâce à des absences plus courtes en cas de maladie ou d’accident, ils fournissent un volume de travail plus conséquent. En outre, la pandémie de coronavirus a clairement montré que le domaine de la santé était une infrastructure sensible à l’égard du fonctionnement d’une économie et qu’il pouvait être déterminant pour l’ampleur des activités économiques.

Source

Silvan Fischer

est chef de projet chez BAK Economics AG.

©2024 CSS